Bouches-du-Rhône : un adolescent de 13 ans retrouvé décapité et victime de cannibalisme

Un jeune adolescent a été retrouvé décapité et démembré dans une maison particulière de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Cadavre découvert dans un sac. L’homme soupçonné de l’avoir tué a été abattu par la police de Tarascon.

11h39 : Les pompes funèbres viennent d’arriver pour s’occuper de la victime. A l’intérieur du bâtiment se trouvent la Police Judiciaire et l’Identité Judiciaire de Marseille.

9h31 : Scène d’horreur de Tarascon. Dans la nuit du 18 au 19 juillet, alertée par un témoin, la police a d’abord découvert les restes humains d’un jeune garçon qui aurait pu être un fugitif de 13 ans. Ce dernier a été démembré dans un appartement du centre-ville.

L’auteur présumé de ce meurtre a été tué par un policier à Tarascon dans la nuit. Le corps et la tête coupés de la victime ont été retrouvés vers 23h30 dimanche soir dans un appartement de Tarascon.

“C’est dans le cadre de la disparition de ce mineur du domicile de Marseille que les enquêteurs se sont intéressés à l’appartement quelques jours plus tôt”, a indiqué Laurent Gumbau, procureur de Tarascon. Le mineur était censé retrouver sa mère habitant la même rue que le suspect pointe vers Le Parisien.

enfant décédé bouches-du-rhone

“Le corps retrouvé peut correspondre à celui de ce mineur”, a-t-il ajouté, soulignant que si le cadavre présentait des “marques d’érosion” – des morceaux de chair déchirés, notamment au niveau de “l’épaule”, ce serait “impossible”. en l’état des faits, pour confirmer l’hypothèse de l’anthropophagie ».

Après s’être échappé par les toits, selon des témoignages du quartier, le locataire, un homme de 32 ans “connu pour avoir des troubles mentaux” et déjà reconnu coupable d’actes de violence, a été repéré trois heures plus tard et un officier abattu par le police.

A priori touché d’une seule balle, cet homme, “l’auteur présumé” du meurtre d’une personne retrouvée dans son appartement, a été blessé lundi vers 15h30, a indiqué le procureur de Tarascon, soulignant qu'”a priori il n’était pas armé”. “Quand il était la cible.

Jusqu’à l’autopsie des deux corps, aucun lien formel n’a pu encore être établi entre la victime retrouvée dans l’appartement de Tarascon et le locataire de ce dernier, a insisté Gumbau. L’enquête a été confiée à la police judiciaire, et l’Inspection générale de la police (IGPN) a été interpellée après la mort par balle d’un policier.

Plusieurs formes de cannibalisme

Cannibalisme “rituel”

Le cannibalisme rituel est radicalement différent de ces situations. Elle était encore pratiquée au siècle dernier dans ce qu’on appelle cultures primitives – par exemple en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Indonésie, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les principales motivations de ces rituels étaient de « s’approprier » la force ou le courage du défunt, ou de préserver l’intégrité de l’identité de la tribu.

Les Yanomami de la forêt amazonienne mélangent encore les cendres de leurs morts avec la purée de bananes qu’ils mangent. Ils espèrent que les caractéristiques ou l’âme du défunt seront préservées. Le cannibalisme rituel est donc souvent appelé « cannibalisme doux ».

Dans certaines cultures, les cœurs des morts, ainsi que les cerveaux, sont principalement mangés lors des pratiques spirituelles. Cette pratique a déclenché une épidémie de kuru, une maladie mortelle à prions, dans la tribu forestière de Papouasie-Nouvelle-Guinée dans les années 1960. Plusieurs autres exemples mal documentés ont été rapportés, comme la dévoration d’ennemis au combat.

Encore une fois, il s’agissait probablement d’absorber la force des vaincus – ou de se venger de l’ennemi. C’est ce qu’on appelle le cannibalisme antisocial, et certains cas ont été signalés pendant la dynastie chinoise Chou entre -1122 et -255. Les actes de cannibales font ainsi partie de diverses cultures humaines, souvent associées à des rituels religieux.

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Alors que la christianisation et l’islamisation ont réduit le cannibalisme rituel dans de nombreuses régions du monde, ce phénomène en soi n’est ni un produit de la modernité ni un signe de déclin moral. Cependant, il existe une différence fondamentale entre les actes cannibales manifestés au sein d’une ethnie dans le cadre d’un acte rituel ou symbolique, et les actes commis par un individu se distinguant ainsi de la société.

Ces derniers sont pathologiques et apparaissent dans le contexte de divers troubles mentaux. Un exemple est la schizophrénie : dans les phases de psychose aiguë, la vie émotionnelle, la motivation, la perception et la pensée sont si gravement perturbées et déformées qu’elles conduisent à de profonds changements de personnalité. C’est notamment le cas de la schizophrénie, qui semble avoir été diagnostiquée chez le cannibale de Rouen.

Le cannibalisme psychotique

Comment expliquer que la schizophrénie conduise (dans des cas exceptionnels il faut le souligner) à des actes de cannibalisme ? D’une part, les changements de personnalité conduisent parfois le patient à devenir agressif. Le pourcentage de meurtriers est donc dix fois plus élevé chez les patients atteints de schizophrénie que dans la population générale. Dans la psychose schizophrénique, l’expérience de soi peut être si profondément perturbée que le patient se sent « dissous ».

Dans de tels cas, l’acte cannibale serait une dernière tentative désespérée pour reprendre conscience de son propre corps en s’appropriant le corps d’un autre. Si, au contraire, les symptômes hallucinatoires paranoïaques sont prédominants, le patient se sent traqué, menacé, harcelé sexuellement ou « enchanté ».

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Il se sent sous l’emprise des voix et des forces extérieures, se croit choisi pour la mission suprême. Les « voix » peuvent donc lui suggérer qu’il deviendrait immortel s’il consommait de la chair humaine, ou qu’il pourrait libérer le monde des forces du mal par cet acte. Ce fut probablement le cas de Paul Reisinger, qui assassina six femmes en Autriche entre 1779 et 1786 : il était convaincu que consommer neuf cœurs vierges encore battant lui apporterait à la fois la chance dans le jeu et la possibilité de devenir invisible…

Cependant, ces actes de cannibalisme sont extrêmement rares. En raison du dysfonctionnement mental pathologique des patients, les psychiatres légistes attribuent à ces personnes une responsabilité légale considérablement réduite, voire une irresponsabilité, ce qui conduit à l’internement dans un établissement psychiatrique.

Les actes de cannibalisme sont plus fréquents avec des troubles graves de la personnalité et une perversion sexuelle sadique. Fondamentalement, les motivations cannibales font partie intégrante des actes sexuels et affectueux. Ainsi, embrasser, sucer et mordre sont des activités qui font partie du répertoire des câlins entre parents et jeunes enfants, ainsi qu’entre partenaires sexuels.

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