Comment préserver notre confiance en soi au travail malgré la pandémie ?

Comment garder un sentiment de confiance en soi au travail en dépit de cette pandémie de Coronavirus et du stress qui l’accompagne.

Lorsque les salariés ne se considèrent pas comme maîtres de leurs propres choix. Leur bien-être, leur créativité et leur confiance en soi ont tendance à baisser.

la confiance définition

L’une des raisons pour lesquelles la pandémie est si éprouvante sur le lieu de travail est qu’elle a privé les gens d’une partie de leur confiance en soi. Les risques de santé imprévisibles, le caractère imprévisible d’un éventuel congé.

Les restrictions en matière de transport et le travail obligatoire à domicile laissent à penser. Nous constatons que nous bénéficions d’une faible marge de manœuvre pour planifier notre travail.

confiance en soi équipe
confiance en soi

Ce malaise de manque de confiance en soi vient du sentiment de ne pas être en mesure de choisir ce que nous faisons.

Le manque de confiance en soi influence non seulement la santé mentale, mais aussi la créativité.

Le scénario de la crise de confiance en soi nous oblige à faire face à de nouvelles contraintes liées au bien-être psychologique.

L’une des questions que les psychologues essaient d’aborder est celle de savoir comment les employés peuvent rester efficaces.

confiance en soi travail

Tout ca dans un milieu hostile où ils sont constamment inquiets et incertains.

Ainsi que la où ils sont de moins en moins en mesure de prendre des décisions.

Pouvoir décider en toute liberté a longtemps été considéré comme un devoir psychologique inné.

La plupart des études suggèrent que le manque de confiance en soi impacte notre autonomie et notre pouvoir de contrôle sur les décisions prises est néfaste aux performances des salariés.

confiance en soi maison

“Pour qu’une personnalité soit proactive, engagée et responsable, il faut qu’elle se sente libre et autonome”, précise Elisa Sanchez, psychologue du travail. “Si vous avez un chef qui prend toutes les décisions à votre place ou si la situation laisse peu de place à l’action.

Vous n’allez guère vous mêler de votre travail ou subir les conséquences de vos actions. Ne disposant pas de pouvoir décider, vous ne vous sentez pas concerné”.

La confiance en soi c’est aussi en fonction de notre âge, de notre maturité.

Le sentiment d’être en position de contrôle et de penser que l’on est en mesure d’agir en toute liberté peut être spécialement important chez les salariés les plus fragiles.

Soit en fonction de leur âge, soit en raison de leur situation d’instabilité professionnelle. Une étude de l’université d’Oxford révèle le rôle clé que joue le sentiment de contrôle dans le bien-être des salariés plus âgés.

confiance en soi école

Aussi cela souligne la nécessité de leur donner le sentiment qu’ils sont capables de prendre leurs propres décisions. Le fait d’avoir confiance en soi optimise leur situation personnelle, il y a une estime. Mais une trop grande indépendance peut aussi avoir des effets négatifs si elle est utilisée à l’extrême.

Ceux qui ont vocation à être parfait, surtout s’ils sont très inspirés, risquent de s’épuiser s’ils sont trop autonomes.

“Lorsqu’ils travaillent à domicile et permettent à chacun de décider comment répartir ses heures de travail. Certains employés ont du mal à savoir quand s’arrêter car ils n’ont pas de repère sur la quantité de travail du reste de leurs confrères. Sans cette perspective qui est la confiance en soi, certains peuvent être contraints de travailler plus d’heures qu’il ne le faut.

Ils font ca pour se maintenir à un niveau trop élevé qu’ils se sont imposés. Dans ces cas, vous avez en effet besoin du contrôle d’un chef qui fixe des limites”, déclare Eric Anicich.

Eric Anicich professeur au département de gestion et d’organisation des affaires de l’université de Californie du Sud.

Mais les études réalisées jusqu’à présent sur la confiance en soi ne tiennent pas compte du facteur qui a maintenant tout modifié : la pandémie.

Dans un article paru dans le Journal of Applied Psychology, un comité d’experts, dont fait partie Anicich. Etudie pour la première fois la situation d’un groupe de salariés au cours des quelques derniers mois.

“Nous avons suivi leurs émotions et leurs comportements au fil du temps”, indiquent les auteurs de l’étude. “Nous nous sommes intéressés en particulier à la façon dont les ouvriers ont vécu le sentiment d’impuissance et le manque de sincérité.

En d’autres mots, nous souhaitions savoir dans quelle proportion ils avaient le sentiment de maîtriser leurs propres actions (confiance en soi).

confiance en soi livre

Ainsi que d’être eux-mêmes au fur et à mesure que la crise progressait.

Ce qu’ils ont trouvé les a étonnés : bien que les sujets de l’étude se soient d’abord sentis très démunis et n’aient eu que peu de choix pour se comporter comme ils le voulaient réellement.

Ils se sont rétablis avec une rapidité surprenante, même si la situation na pas évoluée, ni subjectivement ni objectivement. Cela suggère que les ouvriers se sont adaptés à une nouvelle normalité et qu’ils ont chacun pu retrouver confiance en soi.

Puis ont commencé à retrouver le sentiment qu’ils avaient un pouvoir de décision beaucoup plus rapidement que ne l’avaient remarquées les recherches précédentes.

Confiance et estime de soi.

Plusieurs traits émotionnels et de personnalités peuvent influencer la façon dont les travailleurs considèrent leur capacité à agir sur le milieu.

Peuvent aussi jouer un rôle majeur dans les conclusions de cette étude.

Les personnes qui croient que les choses qui leur sont arrivées reposent sur leurs propres actions ont le sentiment qu’elles peuvent prendre un plus grand nombre de décisions.

“Ceux qui ont confiance en soi connaissent ce qui dépend d’eux et ce qui n’en dépend pas.

Ils sont parfaitement conscients que, quel que soit le niveau de contrôle de la situation environnementale.

Il y a toujours une petite marge de tolérance sur laquelle ils peuvent agir et ils se focalisent sur ce point”, souligne M. Sánchez.

Les experts conseillent que pour être productif dans un contexte comme celui que nous vivons aujourd’hui.

Il faut notamment se concentrer sur ce qui repose sur vous, donc il faut travailler sa confiance en soi.

Ce que vous éprouvez, ce que vous pensez et ce que vous faites.

“Nous voyons qu’il y a des gens qui ne savent pas faire la différence entre ce qui est entre leurs mains et ce qui ne l’est pas”.

“Ils dédient leurs ressources à vouloir modifier des choses qui ne sont pas sous leur emprise”, affirme M. Sánchez.

Nous sommes passés d’un état de contrôle sur les choses de la vie quotidienne, comme lorsque nous partons en vacances, à une attitude qui rend tout aléatoire.

Nous avons tendance à mettre en œuvre les enseignements qui nous ont servi auparavant, mais à présent, cela ne fonctionne plus.

C’est avec beaucoup d’expériences que l’on développe notre confiance en soi.

Leave a Reply

Your email address will not be published.